Himalaya du Népal

   



 

 

   

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La meute

L'équipe compte quatorze trekkeurs dont un journaliste et un photographe. Deux guides québécois nous accompagnent. Pourquoi un journaliste et un photographe ? Ce trek, sélectionné par la revue de plein air Espaces, fera l'objet d'un reportage sur le trekking au Népal.

L'équipe
Enfin PrÊts pour le dÉpart

Village de Lukla

Situé à 2 840 mètres d'altitude, Lukla est la porte d’entrée conduisant au Khumbu. La plupart des expéditions de trekking et des expéditions alpines au Khumbu débutent à Lukla.

Le gîte

On trouve à Lukla bon nombre de petites auberges, gîtes, guesthouses et teahouses de même que quelques emplacements pour le camping. Certains établissements sont adjacents à la piste d'atterrissage. Les autres sont situés dans le village à quelques minutes de marche.

Lodges à Lukla
Lodges À proximitÉ
de la piste d'atterrissage

Ces établissements hôteliers offrent divers niveaux de confort. Il faut s'attendre à débourser entre 10 et 15 $US/jour dans les établissements offrant le meilleur confort. Certains lodges fréquentés par les porteurs et les guides coûtent beaucoup moins cher (aussi peu que 100 NRs ou 2 $US) mais le confort y est en conséquence.

Étape Katmandou-Lukla

Variation d'altitude
Katmandou 1 330 m

Lukla

2 850 m

Carte-itinéraire
Itinéraire complet du trek   Carte
Aperçu de l'itinéraire en relief  Carte 

Petit lexique
Mani : pierre plate sur laquelle sont gravées des prières ou des dessins à connotation religieuse.
Lodge : petite auberge rustique au Népal.
Bhatti : petite maison de thé où s’arrêtent les porteurs et les trekkeurs pour se reposer.
Dzo : croisement entre un yack et une vache.
Yack-pa : celui qui possède ou s'occupe des yacks.

Note
Les données relatives aux altitudes proviennent de Stan Armington (1997), Jamie McGuinness (2002) et de la carte « Everest Base camp & Gokyo » éditée par Discover Nepal Maps (1999).


 


L’air sent bon et frais. Tout autour, des sommets enneigés bouchent l’horizon. En bordure de la piste d'atterrissage, de nombreux porteurs au teint foncé et vêtements dépareillés, sont venus rejoindre les trekkers. Aux pieds, ils portent des babouches de plage, des espadrilles ou des vieux souliers de ville, plus rarement des bottes de marche. Quelques lodges (gîtes rustiques) et bhattis (maisons de thé) flanquent un petit sentier en terre battue qui contourne la piste. Battant au vent, une longue pièce d'étoffe attachée à un mât à prières Photo laisse s'échapper vers les dieux les prières bouddhistes qui y sont inscrites. Nous sommes en pays sherpa.

En terre bouddhiste

Il nous a suffit d’une quarantaine de minutes pour quitter la culture hindouiste et plonger au cœur de la culture bouddhiste typique du haut Himalaya. En 1953, John Hunt, responsable de l'expédition britannique, dont deux des membres allait atteindre pour la première fois le sommet de l'Everest, résuma ainsi son arrivée dans le Khumbu.

En attendant les bagages, qui arriveront par un prochain vol, le déjeuner sera servi dans un lodge attenant à la piste. Prenant place sur des banquettes derrière de longues tables disposées en rectangle tout autour de la pièce principale, les Sherpas qui nous accompagneront, viennent nous saluer puis apportent les ustensiles. Défilant devant les longues tables avec leurs casseroles et leurs louches, ils s’inclinent devant chacun de nous en un geste respectueux avant de remplir nos assiettes à ras bord. Nous ne savons trop comment répondre à autant de politesse. Le temps des sahibs n'est-il pas révolu ? On nous fait comprendre qu'ainsi va la coutume. La nourriture est bonne. La bonne humeur règne au sein de l’équipe : anecdotes, discussions, plaisanteries, rires sont de la fête. Le début de la longue marche est imminent.

1, 2, 3... Go !

Dès l’arrivée des bagages, nous nous mettons en route. Un chef-cuisinier et ses assistants, une vingtaine de porteurs, quelques guides sherpa et six yacks conduits par un yack-pa nous accompagnent. Danu, un guide sherpa dans la trentaine avancée, prend la tête de peloton. Je marche à ses côtés. Nous traversons le village de Lukla Photo : vieilles habitations en pierres, lodges et bhattis défraîchis, petites boutiques où l'on peut se procurer équipement de montagne et souvenirs divers, enfants mal fagotés courant sur le sol poussiéreux et poules picorant dans les détritus jonchant le sentier. Une caravane de dzos (croisement entre un yack et une vache) s’étire le long des bâtisses en faisant tinter les cloches suspendues à leur cou. Une Sherpani balaie les pierres plates qui servent de marches à son logis, tandis qu’un dzo vient de laisser à quelques pas de là, une bouse toute fraîche, qui sera récupérée et mise à sécher sur le tas attenant à la maison. La bouse séchée sert ici de combustible. À la sortie du village, nous contournons par la gauche un mur de pierres mani Photo. Au Népal, la main gauche étant considérée impure, il est impératif de contourner par ce côté, tous les bâtiments et monuments sacrés, afin qu’ils soient situés à main droite.


 

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