Himalaya du Népal

   



 

 

   

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Pashupatinath

Situé près de l'aéroport à 5 km à l'ouest de Katmandou, Pashupatinath, est le temple hindou le plus important du Népal. De nombreux pèlerins y affluent dont un grand nombre de sadhus. Les touristes y sont aussi très nombreux. Le site est animé à toute heure du jour. Les berges de la rivière Bagmati à Pashupatinath constituent l'endroit de prédilection pour l'incinération des hindouistes. Aussi, des cérémonies de crémation s'y déroulent à tous les jours.

Pashupatinath
Temple de Pashupatinath

Sadhus

Les sadhus, particulièrement les shivaïtes qui vouent un culte particulier à Shiva, sont reconnaissables aux traits verticaux de couleurs dont ils se marquent le front.

Sadhu
Sadhu

Charmeurs de serpents

Au milieu des sadhus en prière ou qui demandent l'aumône, des charmeurs de serpents, probablement aussi « gelés » que leurs reptiles, invitent les touristes à venir se parer d’un gros collier d’écailles froides au son d’une musique des mille et une nuit... moyennant le déboursé d'un nombre de roupies inversement proportionnel à la réticence, réelle ou feinte, du visiteur.

Charmeurs de serpents
Charmeurs de serpents

Carte géographique
Vallée de Katmandou Carte

 


Construit au bord de la rivière Bagmati, la plus sacrée des rivières au Népal, Pashupatinath étonne le visiteur occidental. Le temple au toit d’or, maison du dieu Shiva, n’est pas accessible aux non-hindous. Shiva, prend ici la forme paisible et bienveillante de Pashupati, le gardien du troupeau, le rassembleur des âmes, celui qui veille sur le royaume du Népal. Un pont permet de traverser la rivière et d’accéder à un long escalier bordé de plusieurs chaitya (chapelles) en grosses pierres grises.

Sadhus

Assis autour des chaitya, des sadhus méditent, indifférents à la foule. Ils ont choisi la voie du renoncement qui les fera errer de lieux saints en lieux saints, dans une longue quête pour s’affranchir de tout attachement. D’autres, à moitié nus et couverts de cendres, tendent la main pour obtenir une aumône. Shiva est aussi le dieu aux cheveux ébouriffés, le dieu honteux de l’hindouisme. Ses fidèles se laissent pousser les cheveux et s’enduisent le visage de teinture ou recouvrent leur corps de cendres pour marquer leur allégeance au dieu rebelle. Photo

Ghats

L’escalier aux larges marches donne sur un vaste promontoire offrant une vue en plongée sur les ghâts de crémation de l’autre côté de la rivière. Un mort, enveloppé dans un linceul, repose par terre près d'un bûcher funéraire. À quelques dizaines de mètres de là, des enfants jouent au ballon sans se soucier de la cérémonie qui se prépare. Des membres de la famille font trois fois le tour du bûcher en portant le corps. Ils le déposent ensuite sur le bûcher et le recouvrent de paille. Le feu est allumé près de la bouche. Le corps s'embrase. Photo

La famille reste là pendant un moment puis descend à la rivière pour le bain rituel purificateur. Photo Le mort brûlera lentement et ses cendres seront jetées à la rivière. À la manière des chercheurs d’or, un homme en pagne fouille le lit de la rivière avec une grande assiette. Des fleurs mortuaires sont emportées doucement par le courant. De chaque côté de la rivière, la foule des fidèles déambule à travers les vendeurs de fleurs, les sadhus, les mendiants et les singes agités se disputant pour quelques morceaux de nourriture.

Lieu de contrastes

Pashupatinath, ce haut lieu de culte hindouiste est, à l’image du Népal lui-même, lieu de contrastes : la vie côtoyant la mort, l'activité mercantile des vendeurs de babioles suppliant des fidèles venus de partout pour se recueillir dans ce lieu de prières béni d’entre tous, l’enfant jouant au ballon près de l’ancêtre qui s’éteint, des ghâts pour les gens des hautes castes jouxtant ceux destinés aux gens impurs des basses castes, des renonçants en quête de sainteté parmi des mendiants déguisés en saints hommes, des femmes enveloppées dans leurs luxueux saris parmi des hommes presque nus barbouillés de cendres, le brahmane se recueillant avant d’officier à une cérémonie à quelques pas des touristes voyeurs surpris par tant d’étrangeté.

Et malgré toute l’animation de ce lieu saint, les mouvements et les bruits feutrés donnent à cette immense place, une ambiance paisible empreinte à la fois de ferveur religieuse, de respect, de tristesse et de joie… car mourir au Népal, c’est aussi renaître !


 

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